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Randonnées de Septembre 2016

Dernière mise à jour : 3 mars

Crête du Malaup – Chanderettes - L'envers de la montagne de Palle - Pic de Couar - Le col de Plate Contier - Le Mourre Frey - Le Jocou


 

Crête du Malaup – Chanderettes

Randonnée du 29 septembre

Animée par Daniel A.


Une belle journée pour les 8 randonneurs du jour : pas trop chaud, pas trop froid, un ciel sans nuage et une belle luminosité !

Au départ du Caire la montée est tranquille par une ancienne piste qui fait ensuite place à un sentier un peu plus raide pour nous amener sur la crête de Costaplane, face au sommet des Chanderettes qui verra notre visite un peu plus tard. Nous sommes un peu au dessus de la Grande Fistoire et du sommet de la via ferrata.

Le sentier est peu fréquenté et les genêts gagnent du terrain !

Nous atteignons la piste forestière de Malaup que nous suivrons jusqu'à la crête ; le chemin qui nous aurait permis de couper les derniers lacets n'est pas partiquable : les genêts et autres broussailles ont gagné la partie !

Allez, encore un peu et nous voilà au sommet du Malaup ; superbe vue mais un peu masquée par la végétation. Il n'est pas très tard et nous poursuivons jusqu'au sommet de Chanderettes où nous arrivons à midi pile !

Restaurant panoramique avec une vue magnifique à 360° : Ventoux, Lure, Gache, Jouère, les Monges, l'Oratoire, l'Estrop au fond, le Grand Morgon, Serre-Ponçon, les sommets du Gapençais (Chabrières, Piolit, les Autanes), Le Vieux Chaillol, l'Olan, le pic de Bure, Ceüze, les Garnesier, la montagne d'Aujour, St Genis, Beaumont, le Diois et j'en passe …

Quelques douceurs, quelques histoires et une innovation, un petit chant chorale auquel tout le monde se prêtera. Un bon moment !

On repart le long de la crête. Le sentier n'est pas toujours facile à trouver et il a même presque disparu à l'approche du Colombier ; c'est rando épilation ! On poursuit jusqu'au pied du sommet des Croix avant d'entamer la descente.

Quelques hésitations, une portion hors piste, un petit tour aux ruines de la Lauze au milieu des broussailles et des … vaches ! Quelques cueillettes de prunelles et de poires et le sentier de découverte nous amènera à La Motte du Caire.

Pendant que les chauffeurs vont récupérer les voitures, une petite démonstartion de danse en chaussettes, sur le bitume : pas l'idéal !

Le café est fermé dans l'après-midi mais Dominique et René nous accueillerons merveilleusement bien pour le pot de clôture ; un grand merci à eux !

Et un grand merci à tous pour cette belle journée !

6h30 pour 1000m de dénivelée et de 18 à 20km selon les GPS

 Cliquez sur l'image pour le diaporama


 

L'envers de la montagne de Palle

Randonnée du 25 septembre

Animée par Gérard K.


La montagne de Palle qui sépare la vallée du Jabron de celle de la Méouge, est un petit sommet d'alpage (altitude 1484 m) très prisé au moment de la floraison des pivoines, accessible également en raquettes durant la période nivale.

En ce début d'automne bien ensoleillé, il est intéressant d'y accéder par le coté nord en partant de Lachau afin de profiter de la fraîcheur et de l'ombre matinale. C'est l'itinéraire choisi pour cette journée de dimanche.

Départ de Sisteron à 8 h 30

10 participants

Notre randonnée pédestre débute à 9h20 au niveau d'un oratoire près de la route de N D de Calma.

Pendant un bon moment, le sentier n'est pas très bien tracé et amène quelques hésitations.

Le cheminement devient ensuite évident lorsqu'on rejoint la piste équestre qui contourne la montagne de Palle par le versant nord. Cheminement long et parfois monotone compte tenu de la faible pente de la piste.

L'arrivée dans la partie dénudée des alpages aux allures de savane africaine, nous permet de gagner (enfin !) de l'altitude et d'arriver au sommet vers 13 h pour savourer un apéritif et un pique nique bien mérités.

Le retour se fera par un agréable sentier descendant en pente douce à travers la forêt à partir du col des Chaux.

Arrivée aux voitures à 16 h 25

Le pot de l'amitié chez Pablo à la guinguette de la Calandre terminera cette journée dominicale.

Distance parcourue 18 km - Dénivelé 750 m - Temps effectif de marche 5 h 15

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Pic de Couar

Randonnée du 27 Septembre

Animée par Monique L.


Nous sommes 9 à partir vers Archail, petit village au pied du majestueux Pic de Couar.

Avec son voisin, le Cucuyon, ces deux sommets sont emblématiques du pays dignois.

Face à la mairie, l'église trône et à ses cotés le plus petit café du monde, qui ne voit que 10 habitants permanents et dix fois plus l'été !

Nous prenons une petite route qui nous conduit vers la source captée du Tourounet et plus haut une réserve d'eau qui permet au village de ne jamais manquer d'eau.

Le sentier commence à monter. Nous coupons une des nombreuses pistes et arrivons en vue du Pas d'Archail et ses falaises de calcaire. Domaine minéral s'il en est !

Nous retrouvons herbe, arbres, abreuvoirs, domaine des moutons et des patous tout doux !

Nous grimpons sur les flans de la Tardée, vers notre sommet à 1989 m, par de larges lacets, montée facile dans un environnement splendide. Hélas le ciel se couvre mais nous avons la chance de pique-niquer au soleil.

Descente un peu rapide, au son des quelques roulements de tonnerre !

Arrivés au village juste à temps pour éviter la pluie.

Un peu de toponymie :

l'orthographe du Pic hésite entre Couard et Couar. Les gens du cru préconisent Couar, évoquent le croassement du corbeau … Ils trouvent Couard péjoratif (couardise).

Le dictionnaire d'Honnorat indique que couar peut être une déformation du provençal cor qui signifie « cœur, courage, centre ». Ainsi le Pic de Couar serait le Pic de Coeur, il ne serait plus le Pic des Peureux mais le Pic des Courageux !!!!!

Nous avons parcouru 14 km et gravi 1100 m. Bravo les Courageux !

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Le col de Plate Contier (1905m)

à partir de La Cluse (1215m)

Randonnée du 20 Septembre

Animée par Alain D.


Nous partons à 13 de Sisteron vers le village de Lachaup dans le Dévoluy afin de randonner vers le col du Charnier et la tête du Lauzon.

Arrivés à La Cluse, le soleil éclaire et fait resplendir Bure et Garnesier. Mais 1km plus haut c’est le brouillard. Au col de Festre c’est une véritable purée de pois ! Petit arrêt pour consultation : brouillard ou soleil ? Nous décidons de revenir à La Cluse et d’improviser une randonnée vers Plate Contier.

Nous partons sous, déjà, un chaud soleil (les bras se dénudent), et remontons le torrent des Ormans jusqu’au chalet de Boudelle. Puis direction le col de Lauteret, mais bifurquons avant vers le col de Plate Contier où nous sommes accueillis par les marmottes et les vautours juste en dessous de la Pomme de pin et du pain de Sucre.

Au col nous restons face S.E car de l’autre côté brouillard et frais y règnent en maîtres. Il est midi et grand temps de prendre l’apéro : un petit blanc moelleux ! puis de se restaurer face à Bure, Céuze et au loin le Val d’Allos et ses Séolanes et le Pelat.

Il est 13h il faut se dégourdir (nous sommes à 1900m) et pour ne pas faire l’aller-retour, je propose un autre itinéraire de retour non reconnu, ni balisé et quelques passages sans sentier tracé sur la carte….

Le début est simple : col de Lauteret, remontée à la Plane de Pin, puis le col de Malamort et le Conite ; là plus de sentier !! Nous n’allons pas reculer dès la première difficulté ? un balisage ONF nous conduira après une rude montée à la tête du Rif de l’Are.

Mais là pour rejoindre au plus court le col de l’Aune, nous suivons une trace qui nous amène à la crête des Amesuras et devant nous une barrière rocheuse et des éboulis difficilement franchissables.

Après quelques hésitations nous bifurquons (à la « vaille que vaille » aurait dit Thierry) à l’opposé, plein sud, afin de retrouver un sentier qui passe sous les rochers et nous permet de rejoindre le col de l’Aune. Qu’il est BON de marcher sur un véritable sentier, non balisé peut-être, mais bien marqué.

Au col de l’Aune nous retrouvons le balisage qui nous ramènera par la forêt de l’Aune à La Cluse à 17h30.

Cette randonnée a été un peu plus physique que prévu ! Mais on trouve toujours des solutions sans prendre trop de risques.

Grand merci (en particulier aux 12 de ce jour) de continuer à me faire confiance !!

Randonnée d’environ 15km pour 900m

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Le Mourre Frey  à partir de Chavailles

Randonnée du 13 Septembre

Animée par Yvette G.


Ce matin, nous sommes 5 à avoir envie de prendre l'air au Mourre Frey. Départ matinal conservé pour éviter les orages possibles en fin d'après-midi.  

Il faut déjà arriver à Chavailles : il a plu la veille au soir ou la nuit, et la petite route est à plusieurs reprises encombrée de cailloux, plus ou moins gros mais nous ne serons pas obligés de faire le cantonnier pour passer (nous retrouverons d'ailleurs le même état au retour ...).

Nous traversons ce charmant petit village blotti au pied de la montagne du Carton et poursuivons quelques centaines de mètres sur une large piste où il est plus facile de se garer aux abords du grand virage, point de départ de la rando. 

Le col du Talon est bien identifiable la-haut, plein sud. Par contre l'itinéraire méritait bien d'être reconnu au préalable. Pas de balisage en dehors de quelques cairns, et avant d'atteindre le sentier qui monte en lacets dans la pente raide sous le col il faut à plusieurs reprises faire appel au flair de randonneur pour identifier certaines sentes.

On descend vers le torrent de la Chanolette. De l'autre côté on emprunte une vague sente à travers le bois qui nous amène à un 2eme torrent, celui des Trouets.

De l'autre coté, un gros cairn indique le départ d'une sente qui traverse le bois. Puis on rejoint la piste laissée au départ, et qui passe à l'ouest de la "cabane" du Cougnas. Cette piste va se rétrécir et monter assez raide dans la forêt pour atteindre le plateau de la Meiris, lieu de pâturage… mais il n'y reste que les vestiges d'enclos ou de bergeries. Belle vue sur Chavailles et le Carton.  On traverse le plateau vers l'ouest et on trouve plus haut le sentier bien marqué qui nous mène "confortablement" jusqu'au col du Talon (en grimpant toutefois, nous avons monté un peu plus de 700m). Le vent est là pour nous accueillir, néanmoins petite pause "banane" pour refaire le plein d'énergie. 

On est maintenant en vue du Mourre Frey. Nous poursuivons en montant chercher la crête de Lachen que nous suivons jusqu'à ce que nous puissions biaiser pour prendre la ligne de crête de la montagne de Coste Longue, plein sud, pour atteindre son sommet, le Mourre Frey (2280m). Curieusement le vent s'est calmé et nous pouvons sans problème pique-niquer au sommet (toutefois en évitant le lieu de chaume des troupeaux ..., ils ont apparemment quittés cet endroit). 

Beau 360°, avant que la brume ne s'intensifie : Cheval Blanc au sud-ouest, Les Monges et le Blayeul à l'Ouest, Le Carton, la montagne de Boules au Nord avec l'Estrop au loin. Mais la visibilité diminue et le ciel s'assombrit pour de bon au Nord.  

Nous entamons la descente par le même itinéraire pour cette fois, et arrivons à la voiture à 15h30, sans pluie : le Carton fait écran. 

Par contre lors du retour en voiture, et en particulier pendant que nous prenons le pot de l'amitié à Mallemoisson, ce sont des trombes d'eau ...

Nous avons parcouru 13 km avec un dénivelé de 1200 m, en 7h, dont 5h de « déplacement »    

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Le Jocou (altitude 2051 m)

Randonnée du 8 septembre

Animée par Gérard K.


Massif individualisé au dessus du col de Lus la Croix Haute est l'objet de présence périodique sur les programmes de Sisteron Rando.

Cette randonnée, habituellement effectuée en boucle, se déroule en grande partie sur des sentiers balisés à travers des alpages pâturés. Les seules difficultés rencontrées sont la montée raide de 200 m de dénivelé sous la crête sommitale et la présence de patous qui gardent les troupeaux.

17 participants. Départ de Sisteron à 7 h 30

Nous entamons la randonnée pédestre à 9 h à partir du village de Grimone (quelques km sous le col de Grimone). Montée tranquille et partiellement à l'ombre dans le paisible vallon de la Grande Plate en dessous de la crête des Amousières.

En dessous du col de Seysse nous sommes accueillis par un âne débonnaire en quête de caresses.

Le passage du col de Seysse (altitude 1744 m) est beaucoup plus délicat. Une famille de patous en garde l'accès en aboyant et c'est avec beaucoup de précautions et de gestes calmes que nous franchissons la barrière de l'enclos à moutons avant de poursuivre notre route sur le sentier balisé.

Après avoir contourné le massif par le nord sur le sentier, nous entamons la deuxième difficulté de la journée : la montée très raide sous la crête par un sentier escarpé le long de l'arête. Au passage, quelques chèvres et un bouc à l'odeur très prononcée nous regardent peiner dans la montée.

Plusieurs dizaines de minutes plus tard, tout le groupe se trouvera sur la crête, content de cette belle preuve d'effort.

A partir de là, un sentier agréable le long de la crête nous mène jusqu'au sommet avec une très belle vue sur le Trièves, le massif du Dévoluy et les sommets environnants.

Pendant le pique nique, quelques vautours tournoient dans le ciel au dessus de nos têtes.

Retour à Grimone par le versant sud du Jocou ( il faisait chaud au soleil !) avec une pause préalable près d'un troupeau de chevaux en quête eux aussi, de caresses et de compliments.

Le bar du gîte du village étant fermé, c'est après quelques difficultés que nous réussirons à trouver un débit de boissons ouvert près de Lus...sans possibilité de consommer de bière à table.

L'association va devoir se résoudre dans l'avenir, à créer une liste des "bars ouverts aux randonneurs assoiffés".

Distance parcourue 15 km - Temps effectif de marche 4 h 45 - Dénivelé 970 m 

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